Dès le début de la session universitaire d’hiver 2023, le nouvel espace du SASA au premier étage sera en mesure de répondre au besoin criant d’espace pour les services d’accommodation académique à l’Université de Moncton.
Bruits de marteaux, scies électriques et perceuses se font entendre à la bibliothèque Champlain depuis la fin du mois d’août dernier. La relocalisation du service d’accès et de soutien à l’apprentissage (SASA) vers le premier étage est un projet attendu par la communauté universitaire. Présentement situé au deuxième étage, le SASA offre des services d’intégration académique pour les personnes étudiantes ayant besoin de services particuliers, notamment les mesures d’adaptation tels que l’utilisation d’équipements ou de logiciels spécialisés, l’accès aux salles sans distraction pour les examens et l’appui d’une personne-ressource.
Un besoin grandissant
À la rentrée universitaire en septembre dernier, plus de 400 étudiants faisaient appel aux services offerts par le SASA, une demande qui excède largement les capacités en termes d’espace dont dispose le service, explique Stéphanie Renée LeBlanc, directrice du Service d’appui à la réussite et de soutien à l’apprentissage au Campus de Moncton. « Actuellement dans les fins de session, on a des étudiants qui passent des examens dans les corridors. Ce n’est pas du tout une situation d’examen acceptable ».
Elle ajoute que l’intention du déménagement dépasse la notion d’espace et qu’elle relève aussi de la qualité. « L’usage actuel des espaces est inadéquat. Par exemple, les bureaux des conseillères sont trop petits pour accommoder des étudiants en fauteuils roulants ». Un ajustement aux espaces était grandement nécessaire et date d’avant la rentrée en poste de Mme LeBlanc en juillet 2018. Ce qui selon elle est «bien trop tard».
Nouvelle vie au deuxième étage
Maintenant qu’un espace significatif sera libéré au deuxième étage, les locaux auparavant occupés reviendront à l’usage de la bibliothèque Champlain. Avant l’instauration du SASA en 2011, l’espace servait de bureaux pour des personnes étudiantes à la maîtrise et au doctorat pour qu’elles puissent avoir une adresse fixe sur le campus, explique la bibliothécaire Nathalie Richard: « ils pouvaient réserver la salle juste pour eux pour tout le semestre. Ça leur donnait une place pour travailler sur le Campus, un genre de bureau ».
Selon Mme Richard, la bibliothèque reviendra à son usage d’il y a 13 ans, mais reste ouverte aux possibilités d’aménagement pour des salles d’études qui sont toujours très populaires auprès de la communauté étudiante.