Un nouveau président a été élu à la tête de la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM).
Avec cinq candidats dans trois postes différents, le quorum électoral a été surpassé avec un total de 1145 votes. C’est 32.4% de la population étudiante qui ont votée lors des journées de vote le 28 février et 1er mars dernier.
Étant le seul candidat à la course à la présidence, Jean-Sébastien Léger l’a emporté avec un total de 968 voix, soit 95.7% des votes.
L’étudiant en administration des affaires qualifie le nouveau comité exécutif de « diversifié ».
« Nous avons une très bonne équipe pour faire avancer les dossiers et mettre de l’avant les réalités diverses. On a quand même des problématiques communes. Je suis heureux de voir que Jovial a été élue. On a vraiment vu des candidatures diversifiées. C’est important d’avoir plus d’inclusion dans la FÉÉCUM et d’apporter la perspective des étudiants internationaux », mentionne-t-il.
Selon lui, la campagne Mon stage me ruine demeure un dossier prioritaire pour la FÉÉCUM.
« Il y a une certaine fatigue qui se fait sentir avec la campagne. Toutefois, les enjeux sont toujours là. C’est inconcevable que les étudiants doivent payer pour leurs stages. D’ailleurs, on retrouve surtout cet enjeu dans les milieux à majorité féminine comme les sciences infirmières, l’éducation et le travail social. »
Il qualifie la situation comme étant aberrante et qu’un processus de concertation et de sensibilisation avec d’autres organismes du milieu sera entrepris dans les prochains mois.
Les implications passées et présentes du jeune homme de 19 ans l’ont amené à travailler sur la nouvelle constitution de la FÉÉCUM.
« La nouvelle constitution est finalisée. On va recevoir l’ébauche finale au courant des prochains jours. J’espère que la nouvelle mouture sera présentée à L’AGA du 31 mars. Moderniser le modèle actuel c’est une solution qui permettrait de rendre la FÉÉCUM plus forte. On souhaite que ce soit satisfaisant pour la communauté étudiante, pour la FÉÉCUM et pour les associations étudiantes ».
Une partie de son mandat sera alors passée à mettre en application la nouvelle constitution.
« La FÉÉCUM après 2022 sera une FÉÉCUM plus forte et plus organisée ».
Une nouvelle vice-présidence académique
Avec un vote assez serré, Jovial Osundu Orlachi l’a emporté avec 130 voix d’avance sur Olivier Boudreau.
Étant la seule femme élue sur le comité exécutif, elle représente également les étudiants internationaux de l’Université de Moncton. Elle perçoit son rôle au sein de l’exécutif comme celui d’une médiatrice entre les deux communautés : internationale et canadienne.
« Je veux créer le juste équilibre. Je suis la vice-présidente pour les deux communautés. C’est important pour moi de trouver des solutions qui plairont à la majorité ».
Un nouvel exécutif, « c’est aussi comme une nouvelle famille ». Elle souligne que les premiers moments de son mandat seront consacrés à la préparation de la nouvelle année académique. Elle compte prendre connaissance des dossiers déjà ouverts.
Malgré un décalage horaire de 6 heures entre le Nouveau-Brunswick et sa famille, Jovial a eu beaucoup de soutien de leur part. « Ma famille m’a beaucoup soutenue. Ils sont super contents que j’aie été élue ».
Le résultat du vote l’a tout de même surprise.
« Je m’attendais à tout en termes de résultat. Je n’avais pas une attitude défaitiste ou une attitude de gagnante », mentionne-t-elle.
Continuité à la vice-présidence externe
C’est en obtenant 56.5% des voix que Mathieu Perron est réélu au poste de vice-présidence externe. Son adversaire Badr Tabet a reçu 43.8% des voix. Un résultat assez serré qui fait plaisir à Mathieu Perron.
« Quand c’est partagé, ça apporte un processus plus démocratique. Les gens n’ont pas peur de s’exprimer pour les votes ».
Il compte continuer à travailler sur les dossiers importants qui sont encore en cours de travail. Il espère également travailler à l’illumination du sentier McLaughlin derrière le CEPS.
« Ce terrain appartient à l’Université. Ça clôt le débat qui dure depuis plusieurs années. On a déjà approché l’université par rapport à ça et le recteur semble ouvert à ce projet ».
La zone est hôte a plusieurs projets de développement résidentiel et la population étudiante y est très dense.
« Plusieurs étudiants empruntent ce sentier, surtout à l’automne. C’est une bonne façon de se rendre à l’Université. Surtout si on veut éviter les coûts liés au stationnement sur le campus et au gaz ».
Il semble satisfait de l’équipe avec qui il travaillera sur le conseil exécutif pour son deuxième mandat.
« Jean-Sébastien connaît surtout le fonctionnement, les rouages de la machine, il a beaucoup de connaissances au sujet du fonctionnement du gouvernement. Je suis content de la présence de Jovial pour représenter les étudiants internationaux, surtout avec le nombre croissant d’étudiants de la communauté internationale »
Le nouvel exécutif entrera en poste le 1er avril prochain.
Le poste de vice-présidence interne reste vacant avec aucune candidature.
Des élections partielles auront lieu à l’automne.
« J’espère qu’il y aura plusieurs candidatures au poste de vice-présidence interne lors des élections partielles », mentionne Mathieu Perron à ce sujet.