Les étudiants qui avaient pour habitudes de se retrouver pour prendre un café ou une collation aux cantines de facultés entre leurs cours pourront reprendre cette coutume puisque celles-ci devraient rouvrir en septembre.
Malgré la présence de huit casse-croutes sur le campus, ceux-ci sont fermés depuis le début de la pandémie. Seul le resto-lounge Le 63 demeure ouvert.
Jean-Philippe Olivier, gestionnaire des services alimentaires, dit avoir besoin de trouver 80 personnes d’ici septembre 2022 pour assurer le bon roulement des cantines et cuisines.
« Au retour en septembre 2021, non seulement nous manquions de personnel pour tenir les cantines, mais nous manquions aussi de main-d’œuvre en cuisine afin d’alimenter les cantines. Alors, au lieu de fournir un mauvais service, nous avons tout simplement décidé de les fermer », explique Jean-Philippe Olivier.
Le gestionnaires affirme qu’il était prêt à rouvrir deux cantines au début de la session d’hiver, mais a rencontré quelques défis.
« Il nous aurait fallu au moins jusqu’à la fin février pour tout remettre en route et nous nous sommes dit qu’il ne servirait pas à grand-chose de rouvrir les cantines pour seulement 2 mois », explique M. Olivier.
En plus du manque d’employé, le gestionnaire dénonce aussi les retards de livraisons des provisions.
« Avec tout ce qui se passe, et en plus de l’augmentation des prix des produits, nous rencontrons énormément d’obstacles en cuisine dus à des problèmes d’approvisionnement. Il y a des aliments que nous n’arrivons plus à avoir et nous sommes obligés de changer nos menus régulièrement. La mise en place des menus hebdomadaires nous permet d’adapter les repas en fonction de nos stocks et ainsi, de garder un semblant de stabilité. »
Un mal pas si mal, finalement
Pour la réouverture des cantines en septembre, le service alimentaire voit les choses en grand. Il veut donner une image à la cantine de chaque département et l’adapter aux besoins et à la personnalité des étudiants de la faculté.
« J’ai remarqué que le jus d’ananas, par exemple, ne se vendait qu’à la faculté des arts mais qu’il s’y vendait tellement bien que cela donnait l’impression qu’il se vendait sur tout le campus. Alors, je me suis dit qu’il serait bien d’adapter les cantines en fonctions des produits les plus demandés », nous confie M. Olivier.
En plus de tous ces efforts, le service alimentaire envisage d’ouvrir une boulangerie-pâtisserie au pavillon Léopold-Taillon. Loin de vouloir faire concurrence avec les boulangeries du centre-ville, cette boulangerie aura pour but d’offrir le meilleur aux étudiants à moindre prix.
M. Olivier rappelle que le service alimentaire est ouvert à toutes les suggestions afin de mieux satisfaire étudiants.
Habibatou Diallo, étudiante à l’Université de Moncton